Chirurgie de reprise des ruptures ligamentaires
 
Date de dernière modification de la page : 14/02/2009
Docteur François-Paul Ehkirch

 

 

En France, 34 500 ligamentoplasties du LCA (Ligament Croisé Antérieur) sont réalisées chaque année, avec l'accroissement de la prise en charge chirurgicale des instabilités. Il existe un nombre non négligeable de ruptures secondaires des plasties du LCA.

Ces ruptures secondaires représentent environ 3,4 à 4,9% des ligamentoplasties du LCA. Aux Etats Unis où sont pratiquées environ 100 00 ligamentoplasties par an, les chiffres oscillent entre 3 et 15%.

Ces ruptures secondaires ne sont pas forcément dues à une fragilité initiale. Toute reprise sportive de loisir peut conduire à une nouvelle entorse

Que faire ?

L'éventail des techniques permet de s'adapter à ces nouvelles ruptures.

En fonction de la chirurgie primaire (première ligamentoplastie), le chirurgien aura à sa disposition plusieurs types de greffes :
- les tendons de la patte d'oie (DIDT),
- le tendon rotulien (KJ),
- le tendon quadricipital,
- le Fascia Lata (Mac Intosh),
- la plastie extra-articulaire de Lemaire,
- les allogreffes. Que sont les allogreffes : Ce sont des tendons prélevés sur des donneurs décédés, ceux-ci sont décontaminés et il n'existe pas de rejet. Malgré la facilité de choisir n'importe quel transplant, cette technique est très peu répandue en France. Elle est assez utilisée aux USA et dans d'autres pays de la communauté européenne.

Quelle technique choisir ?

En fonction de la nouvelle rupture, du transplant primaire réalisé auparavant et de votre capital osseux, le chirurgien vous expliquera sa statégie thérapeutique. Dans le cas où vous auriez été opéré, par exemple d'un DIDT, une chirurgie au tendon rotulien ou une plastie au fascia lata peut être réalisée.

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