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Date de dernière modification de la page : 04/07/2004
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Cette maladie survient préférentiellement chez le garçon, au moment de la puberté. Elle touche plus volontiers les enfants sportifs qui pratiquent des sports où les impulsions ou la course sont importantes : football, basket, tennis, gymnastique La douleur est située au niveau de la partie basse du tendon, à lendroit où il sattache sur los. Il existe parfois des douleurs qui diffusent, à partir de cette zone, vers la rotule, ou vers le bas, sur le tibia.
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Lenfant est gêné lors de la pratique du sport, de façon plus ou moins intense, parfois le sport peut être impossible à pratiquer. Il peut également exister un retentissement dans la vie courante : montée des escaliers, accroupissements ... La position à genoux est très souvent pénible, en particulier, sil existe un appui direct sur la tubérosité tibiale antérieure. Le médecin recherche des douleurs à la palpation de cette zone qui est souvent gonflée. Parfois les deux genoux sont atteints. Lorsque lenfant est en appui sur le membre touché, la flexion du genou est douloureuse, voire impossible. Il est important pour le médecin de contrôler la souplesse des muscles situés devant et derrière la cuisse, car, plus lenfant est raide, plus la traction sur le tendon rotulien est forte, majorant ainsi des risques de déclenchement ou dentretien de cette maladie. |
La radiographie est indispensable. Comparative, elle permet de voir précisément létat de cette tubérosité tibiale, qui correspond à la zone précise de lattache du tendon rotulien sur le tibia. Laspect de cette tubérosité tibiale est souvent morcelé, irrégulier. Parfois, il existe un petit fragment osseux qui semble vouloir séloigner de son attache originelle. |
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Exemples radiologique de maladie d'Osgood Le genou est radiographié de profil avec des rayon X dits "mous", c'est à dire peu puissant de façon à mieux voir les parties molles (tendon, muscles etc...), les os sont par contre uniquement vu en silhouette. |
L'attache tibiale du tendon rotulien qui n'est pas encore ossifiée, se fragmente sous les tractions répétées occasionnées par les sports d'impulsion. |
Le traitement est fonction de limportance des signes cliniques et radiologiques. Le plus souvent, il sagit dun repos simple de 4 à 6 semaines. La douleur reste un excellent signe pour juger de lévolution. Tant que le genou est douloureux en appui et flexion sur une seule jambe, il faut rester prudent. On diffère alors la reprise sportive. Pour les cas très douloureux, on peut être amené à effectuer la mise en place dune attelle qui autorisera lappui, le genou étant maintenu en extension complète. Cette immobilisation est habituellement maintenue pour une durée de 4 à 6 semaines. |
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Dans quelques cas exceptionnels, lors dune impulsion violente, le jeune sportif peut être victime dun arrachement brutal de la tubérosité tibiale antérieure. Ladolescent souffre beaucoup, la marche est impossible, le genou est très gonflé. La radiographie comparative est indispensable, elle confirme cet arrachement qui nécessite un traitement chirurgical de fixation de la tubérosité. Une immobilisation est nécessaire pour permettre la consolidation Ensuite la rééducation permet de récupérer une fonction normale . La reprise du sport est effectuée a partir du quatrième mois
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