Technique de reconstruction du LCP
Date de dernière modification de la page : 27/03/2008
Comme pour le ligament croisé antérieur (LCA), l’opération consiste à reconstruire un nouveau ligament croisé postérieur pour remplacer celui qui a été déchiré et qui ne peut pas être suturé.
Le LCP (LCA enlevé)
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La greffe (transplant) |
On utilise habituellement une autogreffe, c’est à dire des tendons prélevés sur le genou de l’opéré lui-même. Il peut s’agir d’une partie du tendon rotulien, ou des tendons de la patte d’oie, droit interne et demi tendineux (DIDT). Plus rarement on a recours à un ligament synthétique. |
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Les tunnels osseux |
Deux tunnels osseux, un tibial et un fémoral, permettent de faire passer la greffe à l’intérieur de l’articulation, pour la placer à l'endroit où était situé l’ancien ligament croisé postérieur. |
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Au niveau du tibia, un viseur permet la mise en place dans un premier temps d’une petite broche métallique intra-osseuse à l’emplacement du futur tunnel. Elle va servir de guide à un foret canulé qui, avec une perceuse, va creuser le tunnel tibial. De la même façon du côté fémoral, le tunnel est creusé après avoir repéré son trajet grâce à un guide de visée. Il est même possible de réaliser deux tunnel fémoraux pour se rapprocher encore davantage de l’anatomie du ligament croisé postérieur en reconstituant ainsi ses deux faisceaux.
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Mise en place du transplant |
La greffe est mise en place à l’intérieur de l’articulation après passage dans les tunnels. Après avoir été tendue, elle est bloquée dans ces tunnels par différents moyens, comme pour le ligament croisé antérieur : vis d’interférence et/ou agrafes.
Ainsi est reconstitué un nouveau ligament à l’emplacement exact du ligament croisé postérieur rompu.
Les suites après l'opération
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